Centre Universitaire d'aide psychologique

téléphone : 01 49 40 68 51 — fax : 01 49 40 68 01

ethnopsychiatrie
des nouveaux désordres psychosociaux

 

L'ornithorynque est le seul animal de son espèce
http://www.ethnopsychiatrie.net
Université Paris 8
• 2 rue de la Liberté
• 93526 Saint-Denis cedex 02
• tel : 01 49 40 68 51
• fax : 01 49 40 68 01
 

Une formation annuelle
de septembre 2006
à juin 2007

 

 

Responsable pédagogique

 

Catherine Grandsard : Maître de Conférences. Université Paris 8. Psychologue clinicienne, Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, responsable de consultation au Centre Georges Devereux.

 

Présentation générale

Modernité

Depuis plusieurs années, le Centre Georges Devereux a mis en place des dispositifs spécifiques visant à traiter des problématiques auxquelles le monde occidental se trouve désormais confronté.


Nouveaux désordres

Au travers d'une lecture ethnopsychiatrique, cette formation explore plusieurs grandes problématiques contemporaines: les victimes de traumatismes (tortures, guerres, génocides), de la grande précarité, des sectes ; mais aussi des modes d’existence spécifiques telles celles des familles culturellement mixtes et de leurs enfants ; la vie de certaines minorités comme les transsexuels ; mais aussi les catégories diagnostiques exponentielles comme les troubles obsessionnels compulsifs ; et les impensés de notre société comme les formes contemporaines des pratiques funéraires en France.

Méthodologie

Quand elle est confrontée à ces phénomènes, la méthodologie ethnopsychiatrique consiste à repérer l’action des relais existant dans l’univers des personnes concernées — les dispositifs d’action sociale, les réseaux médicaux, les associations d’usagers, les ressources issues de leurs mondes socio-culturels — pour en faire des partenaires privilégiés de la prise en charge.

Ce faisant, l’ethnopsychiatrie s’appuie sur une phénoménologie des mondes contemporains enseignée par les patients eux-mêmes, plus que sur des ethnographies stabilisées. Ce sont ces enseignements qui constituent la matière première de cette formation.

 

Objectifs

Ce florilège de thématiques a pour objectif de sensibiliser le stagiaire à la méthodologie ethnopsychiatrique telle qu’elle s’est développée ces dix dernières années en France, au Centre Georges Devereux. Initiée autour de la pratique clinique et thérapeutique auprès des familles migrantes, contrainte d’interroger constamment les théories et les techniques habituelles de soin, l’ethnopsychiatrie a appris auprès de ces familles comment inventer des dispositifs cliniques susceptibles de s'adapter aux problématiques telles qu’elles émergent et en suivant leur évolution.

A l’issue de la formation, les participants seront capables :

• d’identifier les dysfonctionnements individuels et familiaux liés à la survenue de désordres de nouveaux types, liés à l’évolution de nos sociétés et ne faisant pas encore l’objet de connaissance et de traitements bien répertoriés ;

• d’orienter les personnes en souffrance psychique vers des consultations spécifiques en psychologie ou en psychiatrie ;

• d’élaborer des dispositifs techniques qui sauront prendre en compte la spécificité de ces désordres.

 

 

programme

Module 1 : Introduction
Responsable du module : Catherine Grandsard

 

Qu’est-ce que l’ethnopsychiatrie ?  
 

Argument :

Nous présenterons les fondements de l’ethnopsychiatrie et ses applications, partant de son histoire au sein des sciences humaines pour en décrire les principes méthodologiques.

Nous présenterons le dispositif technique d’une consultation d’ethnopsychiatrie, en insistant sur les problèmes posés par : la langue, la participation d'un groupe de thérapeutes et le maniement d'étiologies émanant du monde des patients.

 

Mercredi 27/09/06

• Matin : Approche historique et épistémologique de l’ethnopsychiatrie.

• Après-midi : La consultation d’ethnopsychiatrie.

Module 2
Responsable du module : Françoise Sironi

Maître de Conférences. Université Paris 8. Psychologue clinicienne, Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, responsable de consultation au Centre Georges Devereux.

 

Approche ethnopsychiatrique
des traumatismes et des violences politiques
Françoise Sironi

Argument :

Le terrorisme, les guerres ethniques et civilisationnelles, les génocides, les violences politiques et religieuses, les tortures, fabriquent des traumatismes où l'intentionnalité destructrice est centrale. De nouvelles stratégies d'existence émergent alors. Apparaissent, aux interfaces entre les mondes, des troubles psychopathologiques et sociopathologiques spécifiques que l'approche ethnopsychiatrique permet de circonscrire :
• Psychopathologies de la déculturation.
• Impact des malentendus culturels sur les conflictualités familiales, institutionnelles et individuelles.
• Psychopathologie des violences collectives (auteurs et victimes).
• Impacts individuels et collectifs des initiations et des fabrications identitaires violentes.

On ne peut traiter des traumatismes collectifs sans prendre en compte le contexte culturel et géopolitique de leur apparition, l’intentionnalité des auteurs, leur fabrication, les méthodes utilisées et les groupes en présence. Des situations cliniques et des documents vidéographiques serviront de supports pédagogiques. La formation s’appuiera sur des présentations de cas (Rwanda, Burundi, Yougoslavie, Turquie, Chili, survivants de la Shoah…), et des discussions de concepts (traumatisme, Syndrome du survivant, PTSD, manipulation mentale…).

Mercredi 25/10/06

Matin : Approche théorique et clinique du traumatisme intentionnel.
Le traumatisme, une rupture épistémologique entre psychanalyse et ethnopsychiatrie. Le traumatisme : un concept psychopolitique.

Après-midi : Techniques traumati-ques, initiations non abouties et psychothérapies. Psychothérapie des traumatismes intentionnels. Etudes de cas.

Mercredi 15/11/06

Matin : La fabrication des auteurs de violences collectives. Méthodes. Traitement psychologique des auteurs. Présentation de situations cliniques.

Après-midi : Etude d'un procédé de manipulation mentale psycho-politique : l'expérience de Pitesti (Roumanie). Analyse des techniques traumatiques et traçabilité des méthodes au long cours.

Samedi 18/11/06

Matin : : Etudes de cas : Les ex-combattants de la guerre des Balkans.

Après-midi : Traumatismes et contextualisations des dispositifs thérapeutiques. Les enfants de survivants de la Shoah. L'aide psycho-sociale au Rwanda et au Burundi.

 

Module 3
Responsable du module : Emilie Hermant

Psychologue clinicienne. Coordinatrice du Centre Georges Devereux

Approche ethnopsychiatrique
de la grande précarité

Argument :

La précarité touche entre 20 et 25% de la population totale vivant en France. Malgré leurs qualités descriptives, les lectures usuelles de ce phénomène débouchent souvent sur des impasses en termes de possibilités d'application. Que peut-on faire pour les pauvres si l'on ne peut pas changer le système ? Que peut-on faire pour eux, s'ils sont déterminés par leurs névroses ou leurs psychoses, à part les inviter à des consultations auxquelles il y a de grandes chances qu’ils ne se rendent pas ?

L’objectif de ce module est d’envisager une compréhension différente de cette population, non pas en termes d’exclusion mais au contraire en recherchant ce qui constitue ses points de force, ses richesses spécifiques. Par l’intermédiaire de cas cliniques, il s’agira ensuite de considérer des modalités de prise en charge alternatives, où les travailleurs sociaux participent pleinement au travail des psychologues.

 

Mercredi 10/01/07

Matin : Etat des lieux de la précarité en France et analyse des principales grilles de lecture proposées par les sciences humaines pour appréhender la détresse sociale.

Après-midi : L’approche ethnopsychiatrique des personnes en situation de précarité sociale. De la notion d’autonomie à celle d’attachements.

Samedi 13/01/07

Matin : L’implication des travailleurs sociaux dans le soutien psychologique : intérêts d’une prise en charge psychosociale des personnes.

Après-midi : Apport de l’ethnopsychiatrie au travail social.

Module 4
Responsable du module : Jean-Luc Swertvaegher

ATER. Université Paris 8. Psychologue clinicienne, Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, responsable de consultation au Centre Georges Devereux.

Les victimes du phénomène sectaire
Jean-Luc Swertvaegher

Argument :

On estime qu'en France, le nombre d'adeptes de sectes s'élèverait à plus de 300 000 personnes et que 5 000 à 6 000 enfants vivraient exclusivement dans des groupes sectaires. Quel que soit le pays occidental où il a émergé, le phénomène sectaire s'est imposé comme un nouveau problème de société particulièrement récalcitrant à toute tentative de traitement simplificatrice ou globalisante. Phénomène éminemment moderne, en perpétuelle mutation, la question sectaire, de par sa nature, nécessite une approche tenant compte de ses aspects politiques, sociologiques, juridiques et psycho-pathologiques.

Mercredi 07/03/07

Matin : Anthropologie du phénomène sectaire. Histoire du phénomène sectaire ayant émergé dans les pays occidentaux à partir des années 70 : détection du phénomène ; militance des familles concernées ; reconnaissance par les pouvoirs publics de la dangerosité du fait sectaire ; modalités de son traitement institutionnel ; rôle de la psychologie ; état actuel de la question sectaire.

Après-midi : Regard rétrospectif sur le rôle joué par une association d'usagers dans l'approche et le traitement psycho-socio-politique d'un phénomène contemporain.

Samedi 10/03/07

Matin : L'aide psychologique aux ex-adeptes et à leurs proches. A partir de récits cliniques, présentation d'une expérience clinique menée depuis six ans au centre Georges Devereux.

Après-midi : Questionnements, à partir de cas cliniques, sur la prolifération des “ nouvelles thérapies ” ayant recours à l'usage de substances, de divinités, de théories syncrétiques, etc.

Module 5

Responsable du module : Catherine Grandsard

La leçon des usagers
Magali Molinié

A. Ethnopsychiatrie du mort et
de l’endeuillé

Paradoxe : d’un côté, nous sommes confrontés à une omniprésence des morts dans l’actualité du monde, les fictions contemporaines, nos pensées intimes ; de l’autre à une ultra-spécialisation de leur prise en charge.

Comment accompagner les mourants et les morts dans un monde multiculturalisé, où l’offre rituelle est souvent brouillée ? Les professionnels peuvent-ils être protégés de l’angoisse et de la souffrance que génèrent ce type de situations ? Doivent-ils, peuvent-ils aider les endeuillés et de quelles manières ?

Si, comme le dit l’adage : “ les bons morts font les bons vivants ”, alors les vivants auraient intérêt à se réapproprier un savoir sur les morts et sur les pratiques de deuil afin de contribuer à ce que ces derniers deviennent de “ bons morts ”. La formation donnera les éléments pour comprendre ce que provoque en chacun la survenue d’une maladie grave ou d’un décès dans un contexte professionnel ; les comportements d’allures “ irrationnelles ” que ces situations peuvent provoquer ; les moyens de venir en aide que l’on peut envisager, parfois très longtemps après que le décès ait eu lieu.

 

Mercredi 04/04/07

Matin : Les relations actuelles qu’entretiennent les vivants avec les mourants et les morts, tant au niveau individuel que collectif, et les forces et faiblesses d’une ritualité funéraire prise entre religiosité et laïcité seront ré-examinées à partir d’un point de vue ethnopsychiatrique.

Après-midi : L’examen de situations cliniques de prise en charge de la fin de vie et du deuil fera ressortir les éléments qui peuvent être mis en œuvre par les professionnels pour accompagner le mort (mourant) et les endeuillés.

 

B. Les familles culturellement et/ou religieusement mixtes et leurs enfants

Argument :

Les sociétés contemporaines mettent en présence des personnes venues de toutes sortes d’horizons, parfois très éloignés les uns des autres, et il n’est plus rare, aujourd’hui, de rencontrer des personnes dont les grands-parents proviennent des quatre coins de la planète. Comment penser ce type de situation au plus près de la perception de ceux qui la vivent ? Quelles propositions thérapeutiques est-il possible de faire ? La pensée psychosociologique a eu tendance d’abord à stigmatiser ces situations de mixité culturelle et/ou religieuse, avant d’ériger celles-ci en modèle idéal pour l’épanouissement de l’être humain. Dans les deux cas, la spécificité des situations vécues par les personnes concernées est souvent éludée.

A partir d’exemples précis, l’objectif de la journée sera de proposer des outils méthodologiques adaptés à ces situations de plus en plus courantes.

 

Mercredi 09/05/07

Matin : Métissage culturel et sciences humaines : bref état de la question. Pour introduire une approche ethnopsychiatrique de la mixité culturelle et/ou religieuse : l’exemple des unions entre chrétiens et juifs

Après-midi : Etudes de cas et propositions de prise en charge : analyse des enjeux spécifiques d’autres situations de mixité culturelle et/ou religieuse à l’aune de la clinique ethnopsychiatrique.

 

C. Les transsexuels

La transsexualité constitue, à ce jour, l’expérience princeps de la métamorphose humaine. Elle recouvre une aventure de transformation complexe, mobilisant l'intervention de multiples professionnels (psychiatres, psychologues, endocrinologues, esthéticiens, chirurgiens, juges,..), de substances (les produits hormonaux) et d'opérations techniques les plus diverses.
De par leur existence même, les transsexuel(le)s viennent démentir l’idée que la vérité profonde d'une personne se situe dans son intériorité et qu’il est impossible, pour les êtres humains, de pouvoir modifier leur nature.

Un travail mené par un groupe de recherche sur le fait transsexuel s'intéressant particulièrement à la fabrication médicale et psychologique de la transsexualité montre, bien au contraire, que ces personnes, dont la singularité est de ne s'être jamais satisfaites de leur statut d’individus soumis dès la naissance à une assignation conventionnelle, à une identité et à un genre, ont repéré que depuis le milieu du siècle dernier, il existait, dans nos mondes occidentaux, une possibilité de réaliser, en toute légalité, une véritable aventure de métamorphose de son être.

 

Mercredi 12/05/07

Matin : Approche ethnopsychiatrique du fait transsexuel : anthropologie de la transsexualité contemporaine, la transsexualité et la psychopathologie, le rôle des associations de transsexuel(le)s dans la construction et l'évolution du dispositif institutionnel organisant le parcours de réassignation de genre.

Après-midi : Etudes de cas cliniques permettant de rendre compte des différentes procédures de métamorphose des candidats au parcours transsexuel, la transsexualité comme paradigme permettant de penser l'émergence, dans nos sociétés, de nouveaux modes de “ changement personnel ”, de “ réalisation de soi ”, etc.

  D. Les Troubles Obsessionnels Compulsifs  
 

Pourquoi évoquer les TOC dans le cadre d’une formation à l’ethnopsychiatrie portant sur les nouveaux désordres psychosociaux ? Le TOC n’est certes pas une nouveauté, mais sa représentation actuelle illustre de manière éclairante comment les pathologies dont se plaignent les patients ne sont pas exemptes d’une constitution sociale. Qu’est-ce qu’une maladie à la mode ? S’inspirant des travaux issus de l’anthropologie médicale et de l’ethnopsychiatrie, nous regarderons ce que cette maladie si difficile à soigner, qui toucherait environ 2 % de la population — autant dire des millions de personnes — peut nous apprendre sur notre monde contemporain.

 

Mercredi 06/06/07

Matin : Etude ethnopsychiatrique de troubles exponentiels touchant les sociétés occidentales — exemple de la dépression et des troubles obsessionnels compulsifs.

Après-midi : Les TOC, un mouvement social ? Comment les soignants peuvent-ils articuler leurs pratiques avec les groupes d’usagers. Présentation de l’association des malades souffrant de TOC et de leurs familles.

Module 6 : Conclusion
Responsable du module : Catherine Grandsard
L’ethnopsychiatrie, et après ?  
 

Nous reprendrons l’ensemble des thématiques abordées à travers les cinq premiers modules, ce qui nous permettra d’appréhender la manière dont la méthodologie ethnopsychiatrique peut s’appliquer à une très grande variété de problématiques liées aux mutations sociales. Nous réfléchirons à la manière dont chacun peut s’inspirer de cette approche au sein de ses activités professionnelles propres.

 

Mercredi 27/06/07

Matin : Synthèse des différents modules.

Après-midi : Discussion avec le groupe. Bilan et perspectives.

Les responsables des modules :

 

Catherine GRANDSARD est psychologue clinicienne et Maître de Conférences en psychologie clinique et psychopathologie à l’Université de Paris 8. Elle est directrice adjointe du Centre Georges Devereux.

Emilie HERMANT est psychologue clinicienne.

Françoise SIRONI est psychologue clinicienne et Maître de Conférences en psychologie clinique et psychopathologie à l’Université de Paris 8 et chercheur au Centre Georges Devereux.

Jean-Luc SWERTVAEGHER est psychologue clinicien et chercheur au Centre Georges Devereux.

 

 
Bibliographie introductive

Catherine Grandsard, Juifs d’un côté, Les Empêcheurs de penser en rond, Paris, 2005.

Emilie Hermant, Clinique de l’infortune — la psychothérapie à l’épreuve de la détresse sociale, Les Empêcheurs de penser en rond, Paris, 2004.

Magali Molinié, “ Les morts, éléments de psychothérapie ”, Psychologie française, Tome 47, n°4, décembre 2002.

Tobie Nathan (sous la direction de), La guerre des psys — Manifeste pour une psychothérapie démocratique, Les Empêcheurs de penser en rond, Paris, 2006.

Tobie Nathan et Jean-Luc Swertvaegher, Sortir d’une secte, Les Empêcheurs de penser en rond, 2003.

Tobie Nathan, Nous ne sommes pas seuls au monde, Les Empêcheurs de penser en rond, Paris, 2001.

Tobie Nathan et Isabelle Stengers, Médecins et sorciers, Les Empêcheurs de penser en rond, Paris, 1995.

Françoise Sironi, Bourreaux et victimes, psychologie de la torture, Odile Jacob, Paris, 1999.

Jean-Luc Swertvaegher, “ Métamorphose sous surveillance : psychologie de la transsexualité ”, Psychologie française, Tome 47, n°3, septembre 2002.

Nathalie Zajde, Enfants de survivants Odile Jacob, Paris, 1995 (réédition 2005).

Nathalie Zajde, Guérir de la Shoah, Odile Jacob, Paris, 2005.

 

  Informations générales  

Lieu d’enseignement et de stage : Centre Georges Devereux, Université Paris 8, 2 rue de la Liberté, 93526 Saint-Denis cedex 02.

Métro : Saint-Denis Université.

Coût : 1500 euros.

Informations et dossier d’inscription :
• Annie Madar au Centre Georges Devereux.
• Du lundi au jeudi de 09h30 à 18h : 01 49 40 68 51.
• Email : annie.madar@univ-paris8.fr
Informations pédagogiques :
• Emilie Hermant au Centre Georges Devereux
emilie.hermant@univ-paris8.fr
Clôture des inscriptions : Dernière semaine de juillet 2006.

Méthodes pédagogiques : Cours dispensés par une équipe pluridisciplinaire d’enseignants universitaires, de chercheurs et de cliniciens. Projection de films ethnographiques et cliniques. Participation à des consultations d’ethnopsychiatrie.

Nombre de stagiaires : 25 maximum.

Public concerné : Cette formation s'adresse à tout professionnel des champs médical, psychologique, socio-éducatif et juridique intervenant auprès de personnes confrontées à des difficultés psychosociales spécifiques.

Critères d’admission :
• Niveau licence (Bac + 3) et/ou 5 années de pratique professionnelle dans les champs sociaux, médicaux et éducatifs.
• Les candidats seront retenus après l’examen du dossier de candidature et un entretien préliminaire avec la coordinatrice pédagogique.

Validation de la formation : Une attestation de la formation “ Ethnopsychiatrie des nouveaux désordres psychosociaux ” sera délivrée aux stagiaires ayant assisté à tous les enseignements ainsi qu'à la journée de stage.

Durée et dates : 14 jours, soit 98 heures (dont 91 heures d’enseignement théorique et 7 heures de stage pratique), de septembre 2006 à juillet 2007.

27/09/06: Introduction

25/10/06, 15/11/06 et

18/11/06 : Approche ethnopsychiatrique des traumatismes et des violences politiques

10/01/07 et 13/01/07 : Approche ethnopsychiatrique de la grande précarité

7/03/07 et 10/03/07 : Les victimes du phénomène sectaire

4/04/07, 9/05/07, 12/05/07 et

6/06/07 : La leçon des usagers

27/06/07 : L’ethnopsychiatrie, et après ?

Stage : En plus des sessions théoriques, chaque stagiaire participe à une journée de consultations d’ethnopsychiatrie au Centre Georges Devereux, à la date qui lui convient, entre septembre 2005 et juillet 2006. Ce stage permet d’observer le dispositif ethnopsychiatrique classique, qui a inspiré l’ensemble des applications abordées dans la formation.

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