Emilie Hermant

Emilie Hermant
photographie © DR
Réveiller l'aurore

Émilie Hermant a d’abord été l’assistante du philosophe Bruno Latour avant de travailler aux côtés de Tobie Nathan au Centre Georges-Devereux. Psychologue clinicienne et photographe, elle est l’auteur de Clinique de l’infortune et, avec Bruno Latour, de Paris ville invisible. Réveiller l’aurore est son premier roman.

 

aux Éditions du Seuil, Paris, le 19 mars 2009 — 16 euros

 

Présentation de l'éditeur :

Parce qu’elle grandit entre un père bohème et tyrannique et une mère dont les désordres mentaux la rendent de plus en plus lointaine, Alice est une rebelle en mal d’amour. Et quand elle apprend qu’elle aussi porte le gène qui inévitablement, un jour, la mènera à la folie, c’est contre elle-même qu’elle se rebelle. La dépression est terrible, mortifère et le combat pour la vaincre gigantesque. Son seul soutien : un flacon de Tahiti douche. Ce premier roman est porté par une voix forte, singulière et prometteuse.

 

« Qu’est-ce que tu crois ? Une puissance, ça ne naît pas puissant. Ça naît petit, vulnérable, dépendant. Ça se cultive, ça se bichonne, ça se nourrit. Une puissance, il faut l’entourer d’un minimum d’attention sinon ça ne grandit pas et même pire : ça peut crever.»

Alice Rivières naît plusieurs fois. Dans la maison paternelle, où elle s’efforce par tous les moyens de se frayer un passage de reconnaissance et d’amour pour atteindre son père. À Paris, dans la tendresse parfois brutale d’une mère qui sombre peu à peu sous le coup d’une maladie mystérieuse. Trente ans plus tard, enfin, quand la médecine lui apprend qu’elle porte le gène de cette même maladie. Alice plonge alors dans une détresse profonde avant de naître une nouvelle fois, aidée par l’apparition d’un petit objet qui contient toutes ses utopies

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