La damnation de Freud dans la grande salle du Théâtre de la place des Martyrs

La Compagnie Biloxi 48 présente : La damnation de Freud d'Isabelle Stengers, Tobie Nathan et Lucien Hounkpatin/ Lieu : Théâtre de la Place des Martyrs. Dates : du 12/11 au 18/12/2004 Mardi à 19h00. Du mercredi au samedi à 20h15. Dimanches 21/11 et 05/12 à 16h00…
La damnation de Freud
une pièce de Tobie Nathan, Isabelle Stengers et Lucien Hounkpatin

Théâtre : Freud et le guérisseur yoruba
par Philip Tirard

 

"Voici du théâtre d'idées comme on l'aime: intelligent avec humanité, profond
avec humour. Christine Delmotte réussit un excellent spectacle.

Ce n'est pas vraiment là qu'on attendait Isabelle Stengers. Philosophe spécialisée en épistémologie, truchement attitré d'Ilya Prigogine, alter-mondialiste à ses heures, elle a écrit en collaboration avec l'ethnopsychiatre français Tobie Nathan et le psychologue béninois Lucien Hounkpatin une pièce sur le père de la psychanalyse, Sigmund Freud. A l'épreuve de la scène, «La Damnation de Freud» s'avère une oeuvre riche, dense et brillante, offerte à plusieurs niveaux de lecture et généreusement ouverte au spectateur.
Savants et «sauvage»


Dans la grande salle du Théâtre de la place des Martyrs, Christine Delmotte en a assuré une mise en scène à la fois claire, dépouillée - les chaises et les tapis de la scénographie de Nathalie Borlée font songer à «l'espace vide» de Peter Brook - et très construite, avec une efficace utilisation du «multimédia». Une partie importante de la narration est ainsi prise en charge par des images filmées du comédien Tshilombo Imhotep, par ailleurs également présent sur la scène, dans le rôle du grand-père de l'homme qui parle à l'écran.Si certains des personnages et le contexte sont bien réels -nous sommes en 1919, dans l'appartement de Freud à Vienne, où on le voit en compagnie de deux de ses disciples, le Hongrois Sandor Ferenczi et l'Anglais Ernest Jones - l'histoire est, elle, totalement inventée. Les auteurs ont imaginé que Ferenczi amène à Freud un tirailleur sénégalais mutique, souffrant d'une névrose de guerre. Les deux médecins vont tenter de vérifier sur ce «primitif», comme ils disent, la validité des théories et des techniques psychanalytiques.

Cure des âmes
Or il s'avère que ce soldat «sénégalais» est en réalité un guérisseur en provenance de l'ethnie Yoruba, initié, dans son pays, à une pratique ancestrale de cure des âmes. Il s'ensuit une passionnante et parfois bouleversante rencontre entre magie et science, entre la pensée «sauvage» - analogique, animiste, symbolique, initiatique, etc. - et la rationalité occidentale.Cependant la pièce entrelace habilement les fils de plusieurs trames parallèles. A la fin des années 60, le descendant béninois du guérisseur découvre sous nos yeux, dans un fonds d'archives restées secrètes, le drame qui s'est joué dans la maisonnée de Freud. Par ailleurs, à la faveur d'un véritable suspense, nous apprenons comment le mage africain a en quelque sorte accouché chaque être du foyer où il était hébergé de sa propre destinée.

Une autre science de l'être
Le spectacle est étayé par une solide distribution. Jean-Claude Derudder incarne un Freud plein d'une intelligence et d'une autorité, mais aussi d'un orgueil confinant au solipsisme, qui le mènent inéluctablement à la «damnation» évoquée dans le titre de la pièce. Colette Emmanuelle joue les épouses aimantes et intuitives, Ana Rodriguez est Anna Freud, fille et dépositaire malgré elle de l'héritage du père. La sensibilité vibrante de Pietro Pizzuti projette l'image d'un fidèle mais fragile Ferenczi. Maximilien Herry campe un Ernest Jones pragmatique, ambitieux et étroitement rationaliste. Et puis il y a Tshilombo Imhotep, particulièrement attachant dans le double rôle d'Ekudy et de son petit-fils chercheur universitaire.


Emouvante mise à l'épreuve de la puissance du verbe, pénétrante réflexion sur la place de la tradition dans la pensée, mise en cause radicale des excès de la rationalité et de l'ambition, «La Damnation de Freud» pose l'utopie d'une science de l'être qui réconcilierait spiritualité et savoir. Ce beau conte pour grandes personnes, cette «scientifiction», comme l'appelle Isabelle Stengers, mérite assurément d'être vue par toute personne qui prétend s'intéresser d'un peu près à la spécificité de l'animal humain.


Bruxelles, Théâtre de la place des Martyrs, jusqu'au 18 décembre. Tél. 022233208.


© La Libre Belgique 2004

 

 

Théâtre

"Par Biloxi 48. Mise en scène Christine Delmotte Avec Pietro Pizzuti, Jean-Claude Derudder, Tshilombo Imhoteb. Imaginez la rencontre de Sigmund Freud et d'un tirailleur sénégalais Yoruba . Que vont-ils se dire? Cette confrontation de deux cultures, cette incroyable rencontre entre le fondateur de la psychanalyse et le guérisseur africain aurait influencé tout l'avenir de la psychanalyse. Un pan entier de la passionnante épopée de Freud . Une étrange aventure écrite avec humour, originalité et une provocation du propos qui nous tiennent en haleine jusqu'au bout."


Théâtre de la Place des Martyrs
Place des Martyrs 22
1000 Bruxelles

Du 12 novembre au 18 décembre 2004 (les dimanches 21 novembre et 5 décembre). Mardi à 19h, du mercredi au samedi à 20h15 et dimanche à 16h

Prix:
. Adultes: € 14 - € 12
. Etudiants (26 ans): € 9 - € 7,50
. Seniors (60 ans): € 11,50 - € 10,50
. Article 27: € 5

Réservations et infos: Tél.: 02/223 32 08 - Fax: 02/227 50 08 (du mardi au vendredi de 11h à 18h et le samedi de 14h à 18h) en mentionnant le numéro de code repris sur votre Bon Temps Libre jaune pour profiter de cette offre.
E-mail: theatre.martyrs@busmail.net

 

"L'histoire se déroule en 1919. Sandor Ferenczi vient rendre visite à Sigmund Freud, à Vienne. En passant à l'hôpital militaire, il rencontre un patient africain, tirailleur sénégalais, mutique, manifestement victime d'une névrose de guerre. Ferenczi convainc Freud de recevoir cet africain chez lui pour vérifier sur un “primitif” la validité universelle des grands concepts psychanalytiques comme le complexe d'Œdipe. Freud se laisse convaincre et c'est ainsi que commence une étrange aventure. Un événement inattendu va contraindre Freud à faire un choix qui modifiera tout l'avenir de la psychanalyse.
Un texte drôle, dramatique et tendre qui évoque aussi tous les problèmes posés par l'extension des théories psychanalytiques aux populations non-occidentales.
avec (entre autres) Pietro Pizzuti, Jean-Claude Derudder, Tshilombo Imhoteb
au Théâtre des Martyrs [place des Martyrs, 22 - 1000 Bruxelles]"

 

Labonnement — le plaisir de la culture nomade

 

La damnation de Freud

Imaginez la rencontre de Sigmund Freud et d’un tirailleur sénégalais Yoruba nommé Ekudi… Cette étrange rencontre entre le fondateur de la psychanalyse et un apprenti guérisseur et sage venu d’Afrique aurait-elle pu influencer tout l’avenir de la psychanalyse? « La damnation de Freud » est une œuvre de « scientifiction », une pièce de théâtre écrite conjointement par Isabelle Stengers, philosophe des sciences (ULB), Tobie Nathan, ethnopsychiatre, et Lucien Hounkpatin, psychologue clinicien béninois. Cette pièce teintée d’humour mais aussi d’une bonne dose de provocation sera jouée dans la grande salle du Théâtre des Martyrs par la Cie Biloxi 48. La mise en scène est signée Christine Delmotte et parmi les interprètes, l’on retrouvera Pietro Pizzuti, Jean-Claude Derudder, Tshilombo Imhoteb…Du 12 novembre au 18 décembre.

Infos: 02 223 32 08

Info-Flash de l'Université Libre de Bruxelles

 

"La damnation de Freud ", théâtre de la Place des Martyrs, jusqu'au 18 décembre

1919, au lendemain de la grande guerre, les traumatises sont immenses. Dans un hôpital autrichien traîne un tirailleur sénégalais. Tous ses camarades de tranchée ont perdu la vie. Il a survécu mais ne parle plus. Pour le docteur Freud et son confrère Ferenczi, l’occasion est trop belle d’analyser le psychisme d’un homme noir. Pour Freud, une question se pose : « une névrose traumatique chez un primitif , est-ce seulement possible ? ». Pour Freud, rempli de préjugés et d’a-prioris, un noir n’est après tout qu’un sauvage.

Les discussions entre Freud et Ekudi, le tirailleur sénégalais sont éclairées par une vidéo montrant les recherches du petit-fils du tirailleur en 1969, aux archives Freud à Washington.

La pièce se décline à plusieurs niveaux. Elle montre sans ambiguïté l’attitude dominante et dominatrice du docteur Freud face au tirailleur sénégalais, face à ses collaborateurs, sa femme et sa fille.

Elle dépeint aussi avec beaucoup de subtilité l’apport essentiel du savoir africain basé sur la transmission de la connaissance. Le discours et la sagesse d’Ekudi vont ébranler les certitudes de Sigmund Freud.
Une belle distribution, emmenée par Jean-Claude Derudder, Pietro Pizzuti et Thilamnbo Inhotep s’affronte avec passion autour d’une certaine idée de la psychanalyse et du choc des cultures.

« La damnation de Freud », dans une mise en scène de Christine Delmotte est proposé par la compagnie Biloxie 48 jusqu’au 18 décembre au théâtre de la place des Martyrs. Réservations au 02/223 32 08.


Paul-Etienne Cantinaux
Date de diffusion:
22/11/2004

 

 

par Roger Simmons dans Cinemaniacs

La damnation de Freud représentations le mardi à 19h -- du mercredi au samedi à 20h15-- les dimanches 21/11 et 05/12 à 16h. Théâtre de la place des Martyrs (Grande salle)
place des Martyrs 22 - 1000 Bruxellesdu 12/11/2004 au 18/12/2004


Réservations : 02/ 223 32 08
Prix des places : de 7,50 à 14 €


La scène se déroule à la fois une nuit de septembre 1969 à Washington, aux archives Freud, et dans le cabinet de Sigmund Freud à Vienne, en septembre – octobre 1919.

Christine Delmotte , initiatrice du projet et metteuse en scène , n’a pas voulu faire de cette « pièce-débat » une reconstitution historique. Sa réalisation se veut respectueuse de l’état d’esprit qui se dégage de la pièce.


Christine Delmotte ( metteuse en scène) : Tout est écrit et les faits rapportés sont de pure fiction. Une fantastique fantaisie écrite par Isabelle Stengers, Tobie Nathan, Lucien Hounkpatin et Isabelle Stengers.( texte publié par « les Empêcheurs de penser en rond » aux éditions du Seuil)


Isabelle Stengers : Dramatiser , c’est s’engager dans la fiction, et plus précisément, dans ce cas, dans ce que , avec quelques autres , j’ai choisi de nommer ce débat « scientifiction » ; c’est se brancher sur un événement historique réel pour le dramatiser , c’est réinventer l’Histoire pour lui donner une nouvelle importance.
C’est la rencontre imaginaire de Sigmund Freud et d’un tirailleur sénégalais yoruba. Que vont-ils se dire ? . Cette confrontation de deux cultures, cette incroyable rencontre entre le fondateur de la psychanalyse et du guérisseur africain aurait influencé tout l’avenir de la psychanalyse.


Comment se présente la pièce-débat ?
1919. Sigmund Freud, sous l’impulsion de Sandor Ferenczi , Hongrois, disciple de Freud, reçoit dans son cabinet viennois un tirailleur sénégalais rescapé de la grande guerre. Mondiale 14-18 Commence alors une extraordinaire aventure thérapeutique, culturelle et scientifique…


Quand on pense à l’intérêt scientifique que présente un tel cas! On pourrait étudier son psychisme, vérifier si la technique psychanalytique marche dans son cas…Une névrose traumatique chez un primitif…Est-ce seulement possible ?


1969. Gabriel Babatundé , chercheur béninois , petit-fils du tirailleur qui fait des recherches aux Archives Freud à Washington , nous donne à voir cette fascinante histoire sous un regard nouveau.
Christine Delmotte a procédé à une double vision du propos : l’une en images filmées et projetées sur grand écran, et l’autre à un dialogue échangé sur scène entre les personnages.

Christine Delmotte ( metteuse en scène) : Il s’agit bien d’un texte de théâtre qui rend au débat scientifique son évidence humaine.
Beaucoup de questions se posent parmi lesquelles:« Comment guérir un primitif ? » ( le sénégalais est un primitif , c’est ainsi que l’on considérait les africains au début du 20 ème siècle)


Il est bon – avant de voir ce spectacle- de lire (ou relire) quelques pages sur la psychanalyse pour entrer plus facilement dans le sujet proposé par Christine Delmotte. Si on n’y entre pas dès le début , on risque fort de se perdre en cours de route… scientifique …


Les six acteurs sont très justes et très vrais dans leurs personnages :
Jean-Claude Derudder (Freud), Pietro Pizutti(Ferenczi- Hongrois, disciple de Freud)et Maximilien Herry (Ernest Jones , disciple de Freud), Colette Emmanuelle ( Martha Freud , l’épouse de Freud , petite- fille du grand rabbin de Hambourg- Isaac Bernays) ) Ana Rodriguez (Anna, fille de Sigmund et Martha), Tshilombo Imhotep ( Ekudi - tirailleur sénégalais dans l’armée française d’ethnie yoruba, et Gabriel Babatundé , chercheur béninois , petit fils d’Ekudi).


La scénographie propose un décor dénudé de tout objet. Seules en scène : six chaises qui désignent le fauteuil d’analyste. Le bureau de travail viennois de Freud est dessiné à la craie sur le sol.
Donc, à partir de ce choix de « scientifiction » et la présentation des personnages, , il faut se laisser prendre par l’histoire !


Christine Delmotte : La bande son est essentielle, jouissive comme les images sur le grand écran, fixé en fond de scène. Une tentative de recomposer le passé à partir d’archives sonores.
J’ai choisi une musique juive (cérémonies yorubas) des ambiances de villages africains , des sons suggérant la guerre 1914-1918 , la vraie voix de Freud , des chansons d’Yvette Guilbert…


J’ai également sélectionné des textes et dessins de Freud, des extraits de films d’époque, des photos du Bénin et de ses pratiques divinatoires.


« La damnation de Freud » en nous révélant cette confrontation scientifique entre un monde à univers unique et un monde à univers multiples , nous raconte l’approche de différentes réalités d’une autre manière.


Une pièce difficile mais intéressante, écrite par

Isabelle Stengers(philosophe des sciences à l’ULB, qui récemment s’est intéressée à l’hypnose) et a écrit entre autres :« Hypnose, entre magie et science »),


Tobie Nathan (docteur en psychologie et docteur ès lettres et sciences humaines, créateur de la première consultation d’ethnopsychiatrie en France en 1979 et fondateur du Centre Georges Devereux- centre universitaire d’aide psychologique aux familles migrantes),


Lucien Hounkpatin ( psychologue clinicien , maître de conférences à l’Université de Paris 8, spécialiste de psychopathologie et techniques thérapeutiques dans le sud du Bénin)

Trois personnalités qui se devaient de nous révéler leurs connaissances, et de nous éclairer sur tous ces problèmes difficiles, ardus parfois mais importants pour la science et pour l’être humain ! Christine Delmotte a fait ici un excellent travail de recherches et de direction d’acteurs.





Roger Simons

www.cinemaniacs.be  

"Babatundé(chercheur béninois, petit fils d’Ekudi) : Si les psychanalystes savaient ce que contiennent les archives Freud, ce n’est pas un nègre qu’ils choisiraient pour gardien de nuit, c’est un commando de Marines.
Mais comment auraient-ils pu se douter que quelque part au Bénin, dans le yoxo…
Vous ne savez pas ce qu’est un yoxo, n’est-ce pas, vous les universitaires, si fiers d’avoir permis à un petit Béninois de partager les lumières de la science. Vous auriez été effrayés, n’est-ce pas, de me voir agenouillé dans le yoxo, la case des morts, de me voir mourir mon grand père, devant son assányi … Vous auriez hurlé à la superstition… Comment auriez-vous pu soupçonner..."


( assanyi : emblèmes de morts promus au statut d’ancêtres)

 

 

 

 

"Anna Freud : Le Docteur Ferenczi est là avec quelqu’un…un homme noir…
Sigmund Freud : Oui oui ! Vas , toi…Entrez docteur Ferenczi , entrez ! Alors , comment est-il aujourd’hui ?


Sandor Ferenczi : Son état est stationnaire. Il est toujours aussi mutique…Voilà trois jours qu’il a la fièvre. On craint une atteinte organique. Ce tyran de Schumächer veut le trépaner…


Sigmund Freud : Alors, nous devons faire vite…sinon ils nous l’abîmeront et nous ne pourrons plus rien en faire.


Sandor Ferenczi : Comment allons-nous procéder ?


SigmundFreud : L’hypnose, l’hypnose, bien sûr ! Nous l’endormons puis nous lui suggérons de se réveiller en parlant…et l’affaire est dans le sac…


Sandor Ferenczi : C’est une bonne idée, Professeur puisque la suggestion c’est ce dans quoi baignent les primitifs…


Sigmund Freud : Il me semble même avoir écrit il y a longtemps , dans « Le Traitement psychique » je crois , que l’hypnose n’était jamais qu’une forme perfectionnée de ce que font tous les sorciers et faiseurs de miracles…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Christine Delmotte : Ecrire « La damnation de Freud », c’est parier pour une époque , la nôtre , où peut-être Freud aurait pu oser un autre choix…


Daniel Scahaise ( directeur du Théâtre de la place des Martyrs) : Pour moi, cette pièce , une pièce- débat comme vous l’avez souligné, est une étrange aventure écrite avec humour , d’une certaine originalité mais aussi une provocation du propos qui nous tient en haleine jusqu’au bout…

 

 

 

 

 

 

 

 

Sigmund Freud : Cher ami Ferenczi, écoutez-moi bien… Je vais vous parler franchement, je vais vous dire ce que je n’ai jamais dit à personne (à voix basse) Ferenczi, je doute de la psychanalyse.


Sandor Ferenczi :La belle affaire! Quoi
de plus normal? La science n’est pas une religion; c’est le doute qui nous fait progresser, non pas la certitude…


Sigmund Freud : Je ne parle pas de cette sorte de doute, Ferenczi. .Non! Je doute dans le fond; je doute du bien-fondé de la méthode… Je doute de la …cause … Il me vient de plus en plus souvent l’idée que nous nous sommes fourvoyés depuis le début…

 

 

Gabriel Babatundé : Et voici maintenant la parole : tue ton ennemi avec la férocité de la panthère, mais n’oublie jamais d’enfouir son dieu dans ton ventre !
Ton ennemi n’oublie jamais d’enfouir son dieu dans ton ventre !
(Extraits de la pièce « La Damnation de Freud » ainsi que de propos publiés dans le programme du théâtre)